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CRISE ?

La grisaille nous oblige à repenser nos modalités d’action.

 

Recyclage des matériaux et limitation des émissions de CO2 - A Meudon, j’ai imaginé un champ de lavandes blanches s’envolant vers le ciel au bout d’un jardin en pente, terminé par un surplomb de six mètres sur la parcelle voisine. Ceci sur une dizaine de mètres de largeur et quatre mètres de profondeur. Une tranche de Lubéron, simulée par une perspective accélérée. Le remblai est intégralement composé de gabions, eux-mêmes réalisés d’une cage de grillage métallique – l’ancienne clôture – remplie de gravats résultant de la démolition de l’ancien bâtiment.

 

Phasage des travaux et jardin ‘en attendant’ – A Issy-les-Moulineaux, un jardin-mandala comprenait une quinzaine de massifs et trois murs de brique. Conçu au printemps 2012, le jardin aborde sa troisième phase de réalisation : terrassements et menuiserie en juin 2012 ; plantation de deux arbres, des arbustes structurants et des grimpantes à l’automne 2012 ; et finalement plantation de la moitié des vivaces au printemps 2013. Des vides subsistent à la fin de chaque phase et sont semés, ‘en attendant’, de prairies fleuries et de plantes potagères. L’aspect du jardin diffère donc sensiblement d’un semestre à l’autre. Pour les propriétaires, le coût de réalisation est phasé et pour le paysagiste, la curiosité quant au projet complet n’est pas émoussée.

 

La deuxième vie des plantes – La propriétaire du jardin de Chaville m’a lancé le défi de composer le nouvel espace en transplantant trois quarts des végétaux en place. Je propose systématiquement aux commanditaires de mes projets d’offrir les plantes non conservées à leurs voisins. Une plante n’est pas laide en soi, peut-être n’est-elle simplement pas à sa place.

 

Utiliser les matériaux disponibles sur place – A Sintra, Portugal, j’ai imaginé un deck autour d’une piscine, dont la charpente est construite en bambous de Bisset et le revêtement en bottes de cannes de Provence. Ces deux espèces ont colonisé une zone humide au point de devenir invasives. Leur élimination progressive permet chaque saison la réutilisation des débris végétaux, autrefois brûlés ou broyés.